mardi 7 octobre 2014

prix Nobel de physique - la LED bleue

Le prix Nobel de physique attribué aux inventeurs de la LED bleue

Le prix Nobel de physique a été attribué, mardi 7 octobre, aux Japonais Isamu Akasaki et Hiroshi Amano, et à l'Américain Shuji Nakamura, inventeurs de la diode électroluminescente (LED) bleue. M. Akasaki est professeur à l’université de Nagoya, tout comme M. Amano. Shuji Najamura est lui professeur à l’université de Californie à Santa Barbara. Alors que les diodes rouges et vertes existent depuis un demi-siècle, la découverte d’une composante bleue en 1992 a permis la mise au point de sources de lumière blanche beaucoup moins consommatrices d’énergie que les éclairages traditionnels et de développer des disques optiques de plus grande capacité. La diode bleue permet aussi d’éclairer les écrans à cristaux liquides (télévision, smartphones, tablettes).

Les trois chercheurs sont consacrés pour cette invention qui permet des économies d'énergie très importantes, a indiqué le jury dans un communiqué. Il rappelle ainsi que les lampes à diode issue des travaux des trois lauréats offrent un rendement lumineux pouvant atteindre 300 lumens par Watt (l/W), contre respectivement 70 l/W et 16 l/W pour les tubes fluorescents (néons) et les ampoules à incandescence. La lampe à huile offrant 0,1 l/W.
Les diodes électroluminescentes bleues primées par le Nobel de physique 2014 ont permis la mise au point de lampes à très faible consommation (à droite) bien plus économiques que les tubes fluorescents, les ampoules à incandescence ou la lampe à huile.

ÉCRANS PLATS, FLASHES ET LAMPES
Dans la mesure où un quart de la consommation électrique mondiale est absorbée par l’éclairage, l’invention de la diode bleue revêt une importance considérable en termes d’économies d’energie, rappelle le comité Nobel, qui souligne son intérêt notamment dans les pays en développement où l’avènement de telles diodes a pu permettre l’accès des plus pauvres à l’éclairage grâce au stockage de l’énergie photovoltaïque.
La découverte de la diode bleue a été le fruit de plusieurs années d’efforts des trois lauréats, qui ont persisté dans une voie de recherche que beaucoup jugeaient alors comme une impasse. Ils avaient choisi comme matérieau de base le nitrure de gallium. En 1986, MM. Asaki et Amano remportèrent leurs premiers succès, mais il fallut attendre 1992 pour la mise au point d’une première diode bleue. A la même date, M. Nakamura produisait le même résultat, avec une méthode un peu différente de production des différentes couches de semiconducteurs permettant l’émission de lumière bleue.
Dans la foulée, les trois chercheurs parvinrent à mettre au point un laser en lumière bleu, capable de stocker quatre fois plus de données par unité de surface que l’infrarouge utilisé précédemment dans les lecteurs de disques optiques. Ces développements ont conduit à la mise au point de lecteurs de disques blu-ray.
Il convient aussi de citer l’utilisation de ces LED bleues dans les écrans plats, les flashes et aussi les lampes que l’on peut trouver dans les smartphones, les caméras ou les appareils photos.

lundi 22 septembre 2014

Téléportation quantique : des scientifiques suisses font un pas de géant


Pour la première fois au monde, des physiciens sont parvenus à téléporter l'état quantique d'un photon sur une longueur de 25 kilomètres, annonce une équipe genevoise de scientifiques dans la revue Nature Photonics dimanche.
"L'expérience, réalisée au sein du laboratoire du professeur Nicolas Gisin, constitue une première, et pulvérise simplement l'ancien
Pour la première fois au monde, des physiciens sont parvenus à téléporter l'état quantique d'un photon sur une longueur de 25 kilomètres, annonce une équipe genevoise de scientifiques dans la revue Nature Photonics dimanche.
"L'expérience, réalisée au sein du laboratoire du professeur Nicolas Gisin, constitue une première, et pulvérise simplement l'ancien record de six kilomètres établi il y a 10 ans par la même équipe de l'Université de Genève (Unige)", indique cette dernière dans un communiqué. Popularisée par la science-fiction et faisant penser à Star Trek, la téléportation quantique ne permet pas, du moins en l'état actuel de la connaissance scientifique, d'envisager un transfert d'objets usuels et encore moins d'être humains.

Des applications dans le cryptage informatique

Cette technique devrait dans le futur néanmoins trouver des applications intéressantes, notamment dans le domaine des télécommunications et du cryptage informatique sur internet, selon les experts qui espèrent, qu'à terme, la téléportation quantique permette de garantir qu'une information envoyée d'un émetteur vers un récepteur parvienne à destination sans être interceptée.
Dans le cadre de l'expérience réalisée à l'Unige, les physiciens ont pris deux photons issus d'une même source. L'un de ces deux photons a été propulsé le long d'une fibre optique, alors que l'autre a été envoyé dans un cristal, une sorte de dispositif de stockage de l'information du photon.Le premier photon se trouvant dans la fibre optique, à 25 kilomètres de son frère jumeau, a ensuite été percuté par un troisième photon. Les scientifiques ont ensuite constaté que l'information contenue dans le troisième photon est parvenue à se frayer un chemin au sein du cristal, sans que les deux photons jumeaux ne se soient directement rencontrés.
record de six kilomètres établi il y a 10 ans par la même équipe de l'Université de Genève (Unige)", indique cette dernière dans un communiqué. Popularisée par la science-fiction et faisant penser à Star Trek, la téléportation quantique ne permet pas, du moins en l'état actuel de la connaissance scientifique, d'envisager un transfert d'objets usuels et encore moins d'être humains.

Des applications dans le cryptage informatique

Cette technique devrait dans le futur néanmoins trouver des applications intéressantes, notamment dans le domaine des télécommunications et du cryptage informatique sur internet, selon les experts qui espèrent, qu'à terme, la téléportation quantique permette de garantir qu'une information envoyée d'un émetteur vers un récepteur parvienne à destination sans être interceptée.
Dans le cadre de l'expérience réalisée à l'Unige, les physiciens ont pris deux photons issus d'une même source. L'un de ces deux photons a été propulsé le long d'une fibre optique, alors que l'autre a été envoyé dans un cristal, une sorte de dispositif de stockage de l'information du photon.Le premier photon se trouvant dans la fibre optique, à 25 kilomètres de son frère jumeau, a ensuite été percuté par un troisième photon. Les scientifiques ont ensuite constaté que l'information contenue dans le troisième photon est parvenue à se frayer un chemin au sein du cristal, sans que les deux photons jumeaux ne se soient directement rencontrés.
http://www.01net.com/editorial/627216/teleportation-quantique-des-scientifiques-suisses-font-un-pas-de-geant/ 

vendredi 15 août 2014

Questionnaire de rentrée - Aout 2015

Déjà la rentrée 2015 !

Pour vous présenter ou alors simplement me confirmer vos coordonnées merci de cliquer sur le lien suivant : Questionnaire

Penser à noter l'adresse de ce site!
Vous pourrez accéder à un espace sécurisé de l’État de Genève qui vous proposera : cours, exercices, notes, corrigés, etc....

mardi 8 avril 2014

La Tribologie ? ? ?

Tout savoir sur les frottements :
http://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs/la_tribologie.1457

La tribologie

La tribologie est la science des frottements. Un 'frottement' intervient lorsque deux surfaces en contact sont mises en mouvement l'une par rapport à l'autre, produisant une force qui s'oppose au mouvement. La notion même de frottement est en fait très intuitive à tout un chacun, essentiellement car nous pouvons ressentir - physiquement - ses effets dans la vie quotidienne : se frotter les mains pour se réchauffer, craquer une allumette, jouer du violon, glisser sur la glace, freiner en voiture, entendre un crissement craie sur le tableau, mettre de l'huile dans les gonds de porte, etc., on pourrait multiplier les exemples connus de tous. La plupart de ces phénomènes peuvent se comprendre sur la base des lois du frottement énoncées dès le 18ème siècle par Amontons et Coulomb (mais déjà mises en évidence par Léonard de Vinci 200 ans auparavant), à partir de la notion de coefficient de frottement. Pourtant l'évidence apparente de ce 'vieux problème' cache l'extrême complexité sous-jacente. L'origine du frottement fait intervenir une multitude d'ingrédients, couvrant un spectre très large de phénomènes physiques : rugosité des surfaces, élasticité, plasticité, adhésion, lubrification, thermique, usure, chimie des surfaces, humidité, etc. Il y a donc un contraste paradoxal entre la simplicité de lois du frottement et la complexité des phénomènes sous-jacents, qui a constitué un défi majeur narguant l'imagination des scientifiques depuis près de 500 ans. Dans cet exposé, j'aborderai quelques manifestations du frottement sur différents exemples illustrant la complexité du phénomène. Je discuterai ensuite des causes du frottement, des premières interprétations de Amontons, Coulomb et d'autres au 18ème siècle en terme de rugosité de la surface, jusqu'aux travaux les plus modernes sur la nano-tribologie des contacts. Je décrirai en particulier les outils d'investigation modernes, tels que le microscope à force atomique, la machine de force de surfaces, les simulations numériques à l'échelle moléculaire, qui permettent désormais d'accéder aux fondements intimes du frottement aux échelles moléculaires avec des manifestations parfois étonnantes. Le développement de ces techniques d'investigation performantes ouvre désormais de nouvelles perspectives dans la compréhension et l'optimisation du frottement.